Début décembre, cinq syndicats de l’Education nationale appelaient les personnels à se mettre en grève ce 26 janvier, pour les « salaires », les « conditions de travail », et « un autre budget pour l’Education ». Ils exigeaient « des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation ».

Une manifestation parisienne partira aujourd’hui à 13h du Luxembourg pour se diriger vers la rue de Grenelle.

Pourquoi les personnels font grève

Sur les réseaux sociaux, les grévistes expliquent pourquoi ils seront mobilisés ce jour.

« 100 000 personnes du 1er degré » en grève

Selon le syndicat Snuipp-FSU, un tiers des enseignants du primaire ont répondu à l’appel et seront grévistes aujourd’hui. « Cela fait plus de 100 000 personnes du premier degré qui seront en grève mardi », d’après le syndicat, cité ce matin par 20 minutes. Aux revendications sur le salaire et les conditions de travail se sont depuis ajoutées celles sur la gestion de la crise sanitaire par le ministère, alors que les contaminations d’élèves augmentent ces dernières semaines. Dans le secondaire, le Snes réclame un protocole plus exigeant et une priorité de vaccination pour les enseignants.

Mais les professeurs ne seront pas les seuls à se mobiliser aujourd’hui. De nombreux personnels de l’Education (AESH, AED, ATSEM…), mais également infirmières scolaires, sont concernés.

Les infirmières scolaires doivent « réagir très rapidement »

Ces dernières protestent notamment contre le projet de loi 4D, auquel elles reprochent d’organiser la « disparité en matière de santé à l’école ». Dans l’Obs ce matin, Saphia Guereschi, secrétaire générale du SNICS-FSU, déplore la surcharge de travail générée par le gestion de la crise sanitaire dans les établissements. « La grave conséquence de cela : nos jeunes, qui vont très mal, ne peuvent plus être accueillis comme il se doit lors des consultations dans les établissements car nous ne sommes pas remplacées, il faut réagir très rapidement », estime-t-elle.

Les personnels de l’Enseignement supérieur et les étudiants ont également rejoint le mouvement mi-janvier, demandant entre autres « la réouverture des universités aux étudiant·es avec les moyens nécessaires ».