Officiellement le temps de travail des enseignants est le suivant : dans le premier degré 24 heures hebdomadaires d’enseignement. Elles se répartissent sur 4 jours ou 4 jours et demi selon les communes, auxquelles s’ajoutent 3 heures de service supplémentaire par semaine.
Dans le second degré, pour les professeurs certifiés, on compte 18 heures hebdomadaires d’enseignement, 20 heures pour les professeurs d’EPS, et 15 heures pour les professeurs agrégés. Pour les professeurs documentalistes, ce sont 30 heures auxquelles s’ajoutent 6 heures consacrées aux relations avec l’extérieur. Pour les professeurs d’Ulis Segpa, ce sont 21 heures.
Mais dans les faits, la réalité est toute autre. Les enseignants font part de leurs vrais horaires de travail sur les réseaux sociaux.
Dans le premier degré :
Dans le second degré :
Actuellement entrain de bosser, il est 23h58.
— Denis Cousin. 🌻⏚ (@DenisCousin) February 5, 2024
En conclusion, comme le dit ce professeur des écoles, oui, la charge de travail est immense, et décourageante si l’on songe à entrer dans le métier :
Image d’accueil : Getty
Le temps de travail n’est pas nouveau ! Il y a plusieurs décennies, j’attendais que mes enfants soient couchés pour me mettre à corriger les cahiers ou préparer des cours ! Je me souviens que plus d’une fois , en me voyant travailler si tard , ma fille me disait : » je ne ferai jamais ce métier » ! Mais j’aimais ce métier !!
Mais oui la passion des enseignants pour leur métier l’intérêt et l’engagement qu’ils portent à leurs élèves sont rassurants pour les parents et pour le pouvoir. D’où un désintérêt total des uns et des autres pour leurs. conditions de travail .
Il est temps et même urgent de s’y intéresser afin que l’école laïque ne devienne pas une garderie
Tout a fait le travail du prof ne se termine pays en classes, il rentre avec lui a la maison.
Pour tous les grincheux qui sont persuadés que le métier d’enseignant est un métier de feignants toujours en vacances,je leur demande toujours si lorsqu’ils quittent le boulot et rentrent chez eux, ils ont envie de se remettre au travail, pour corriger, préparer, anticiper……et cela y compris le week-end. Cela dit, je ne me plains pas,c’est une annualisation du temps de travail car même s’il y a aussi des progressions et programmations à anticiper durant les vacances, nous ne sommes pas à plaindre de ce côté.
Alors pourquoi tous les enseignants ne sont-ils pas dans la rue? C’est le plus grand nombre qui peut gagner face au mépris affiché qui se causse de l’inertie…
Mon épouse est Professeur des écoles. Elle n’arrête pas de travailler. Elle passe ses mercredis et ses week-ends dans ses préparations et des corrections. Elle bosse non stop du lundi au dimanche. Les petites vacances, c’est la même chose, un travail quasi incessant. Il n’y a que pour les grandes vacances scolaires qu’elle peut vraiment souffler et se reposer. Faire vraiment une coupure avec son métier. A tout cela s’ajoute constamment de la paperasse administrative imposée par la hiérarchie qui ne sert à rien d’autre que pour des statistiques. Le travail d’équipe est constitué de diverses réunions qui se tiennent obligatoirement après la classe. Mon épouse finit souvent tard vers 18h00, voir 18h30. Un travail harassant. Elle doit encore se supporter l’arrogance et le mépris de la hiérarchie sur laquelle elle ne pourra pas compter en cas de difficultés. Elle n’a plus le même plaisir qu’au début de sa carrière.
L’ÉDUCATION nationale est en grande crise car elle est dirigée par des incompétents et des incompétentes qui se moquent éperdument des enseignants et enseignantes, des élèves, du bien-être et de la réussite de tous.
Pour finir, ce n’est pas l’école, les programmes et autres qu’il faut réformer, mais le ministère de l’éducation nationale qui est maltraitant .