Une intersyndicale, composée du Snes-FSU, de la CGT Éduc’action et de Sud éducation, a appelé à une nouvelle grève ce mardi 6 février 2024, après une mobilisation jeudi dernier.

Elle reproche au ministère de l’Education nationale d’appliquer « des réformes qui accentuent le tri social et désorganisent les écoles, collèges et lycées » et dénonce les mesures contenues dans le choc des savoirs, lancé par le Premier ministre Gabriel Attal pour relever le niveau des élèves, et qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine. La mise en place des groupes de niveaux en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e est l’une des mesures qui dérange le plus les syndicats. Dans un communiqué publié ce dimanche 4 février, ils estiment « qu’à travers les groupes de niveaux, c’est l’Ecole du tri social qui se met en place. Nous n’avons pas choisi ce métier pour trier les élèves, mettre à l’écart les élèves les plus en difficultés, voire même les élèves en situation de handicap ou allophones ! »

Une revalorisation des salaires, de meilleures conditions de travail et plus de moyens sont aussi réclamés par les syndicats enseignants.

Les enseignants se mobilisent et l’affichent sur X :

Les enseignants en grève mais pas uniquement…

Jeudi 1er février, les enseignants étaient nombreux à se mobiliser à Paris et dans les grandes villes de France. Selon le FSU-SNUipp, syndicat majoritaire du premier degré, 40 % des professeurs des écoles étaient en grève. Du côté des enseignants de collèges et de lycées, ils étaient 47% d’après le Snes-FSU. Pour le ministère de l’Education nationale, il estime que 20% des enseignants étaient en grève ce 1er février. Une mobilisation non négligeable des enseignants qui n’étaient pas les seuls en grève. Ils ont été rejoints par d’autres personnels de l’éducation : les AESH, les chefs d’établissements, les ATSEM, les infirmières scolaires ou encore les inspecteurs et inspectrices de l’Education nationale ont, eux aussi, participé à cette journée de mobilisation.

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