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Article publié le 6 octobre, actualisé le 14 octobre

Si les mathématiques restent la spécialité la plus choisie par les élèves entrant en 1ère en 2020, les demandes en SES et histoire-géographie sont en hausse par rapport à l’année dernière.

En première

Le ministère a récemment publié les statistiques des choix de spécialités des élèves  entrant en 1ère et terminale pour l’année 2020-2021. En première, comme l’année dernière, la spé maths est la plus plébiscitée (60,6 %). Viennent ensuite les sciences économiques et sociales (43,6 %), la physique-chimie (41,5 %) et les sciences de la vie et de la Terre (39,5%).

Si les spécialités scientifiques restent donc toujours les plus choisies par les élèves, les demandes sont toutefois en baisse par rapport à l’année dernière. En 2019, les maths représentaient 67,7 % des choix, la physique-chimie 46 % et les SVT 43,4 %.

En revanche, les demandes en sciences économiques et sociales ont augmenté de 5,7 %, en histoire-géo de 3,6 % et en humanités, littérature et philosophie de 2,8%. Mais d’autres matières sont négativement impactées.

Les langues anciennes délaissées

Un article publié par Le Monde du 14 octobre indique ainsi que « la spécialité Langue et culture de l’Antiquité (LCA) recrute 1173 élèves de 1ère à la rentrée 2020, soit 0,4 % de l’effectif total. »

A noter, les langues anciennes en option au bac sont également impactées. Pour Bruno Bobkiewicz, secrétaire national du SNPDEN-UNSA, interrogé par le quotidien, bien que les langues anciennes en option soient les seules à rapporter des points au bac, « ce n’est pas ça qui aide le latin à faire recette. »

Autre matière optionnelle, également sévèrement impactée : les langues LV3 – qui elles ne rapportent plus de points au bac. Une enseignante de chinois indique ainsi au quotidien perdre avec la réforme l’équivalent d' »une classe par niveau ».

Enfin, parmi les enseignements de spécialité, la nouvelle spécialité NSI « numérique et sciences informatiques » ne fait pas non plus recette : elle a attiré moins de 10% des élèves.

En terminale

Là aussi, les combinaisons scientifiques restent très demandées (45 % des élèves), et la spécialité mathématique est plébiscitée (41 % des élèves). La physique-chimie arrive ensuite (34 % des élèves), puis les SES (33%).

Ces épreuves de spécialités seront évaluées lors du baccalauréat 2021 nouvelle formule, dont les dates viennent d’être dévoilées par le ministre de l’Education nationale. Le syndicat SNES-FSU avait d’ailleurs réagi dans un communiqué, estimant que ce calendrier « ne tient pas compte des réalités du terrain. Comment organiser toutes les épreuves de spécialité en deux jours […] ? Des élèves avec un tiers-temps pourraient composer près de 9h en une journée ! », avait-il déploré.