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L’association Respire a publié mercredi 27 mars une carte scolaire de la pollution de l’air en Île-de-France. Respire s’est intéressée aux établissements scolaires publics et privés d’Île-de-France, de la crèche au lycée.

Cette étude est basée sur la pollution aux particules fines et au dioxyde d’azote, un gaz nocif pour la santé. Greenpeace, quant à elle, a publié une étude similaire sur la pollution des établissements marseillais.

 

Un quart des écoles parisiennes et marseillaises polluées

« Sur les 12 520 établissements scolaires d’Ile-de-France, 682 sont exposés à des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) dépassant les normes légales », précise le communiqué de Respire. Les établissements se situent à Paris pour 548 d’entre eux, mais aussi en petite couronne (125) et même en grande couronne (9). Concernant la ville de Paris, l’établissement le plus touché par la pollution est l’école Saint-Merri (4ème arr.), et au total, 26 % des établissements parisiens sont au-dessus des seuils légaux.

Même constat à Marseille, où un quart des crèches et des écoles sont également exposées à des seuils « illégaux » de pollution. En se basant sur des données produites par AtmoSud, Greenpeace révèle que « 58 % des écoles et des crèches de Marseille et ses alentours se situent à moins de 200 mètres d’une zone où la pollution de l’air au dioxyde d’azote dépasse le niveau légal ». Dans la cité phocéenne, l’école élémentaire du Cours Julien est la plus touchée par la pollution, avec un taux relevé à 68,69 microgrammes par m3.

En France, le seuil légal de pollution à ne pas dépasser est fixé à 40 microgrammes par m3. Face aux chiffres inquiétants publiés par les deux associations, Respire appelle à « renforcer la mesure de la qualité de l’air à l’intérieur des écoles », comme fixé par la loi du 12 juillet 2010, qui prévoit « l‘obligation de surveiller périodiquement la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public (ERP) » comme les crèches et les écoles.