Une intersyndicale composée de la FSU,la Fnec FP-FO, la CGT Éduc’action et Sud éducation a appelé à une grève unitaire le 1er février prochain. Elle reproche au ministère de l’Éducation nationale d’appliquer « des réformes qui accentuent le tri social et désorganisent les écoles, collèges et lycées » et dénoncent les mesures contenues dans le choc des savoirs de Gabriel Attal. Les syndicats estiment également qu’il est nécessaire de revaloriser les salaires qui sont « le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. » Pour preuve, cette année, malgré la prolongation de la période d’inscription aux concours enseignants 2024, le nombre de candidats aux CRPE et CAPES externes 2024 est en baisse par rapport à 2023.

Par ailleurs, les syndicats dénoncent « l’échec du pacte », qui n’est pas une revalorisation salariale, et les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2024.

Depuis la publication de ce communiqué, l’intersyndicale des lycées professionnels a rejoint le mouvement, ainsi qu’un syndicat des inspecteurs et inspectrices, le SUI-FSU.

Dans le premier degré, la grève s’annonce très suivie, indique le FSU-SNUipp, syndicat majoritaire du premier degré, dans un communiqué publié mardi 30 janvier. Le syndicat annonce une moyenne de 40 % d’enseignants grévistes sur le territoire, avec 65% de grévistes à Paris, plus de 50% dans le Val de Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore dans les Pyrénées Atlantique. » Des centaines d’écoles seront fermées jeudi dans tout le pays en raison de cette mobilisation, prévient par ailleurs le syndicat.

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