Les grèves successives menées depuis janvier 2023 contre la réforme des retraites avaient rassemblé de nombreux enseignants : le 19 janvier, 42,35 % d’enseignants grévistes dans le primaire et 34,66 % dans le secondaire étaient recensés par le ministère (65 % dans le secondaire selon le Snes-FSU). Les grèves suivantes avaient également été largement suivies par les personnels de l’éducation, sans pour autant égaler les taux de grève enregistrés dans l’enseignement le 19 janvier.

Presque deux mois après le début des mobilisations, un nouveau mouvement de grève est attendu pour ce mardi 7 mars 2023, à l’échelle nationale.

Les enseignants de nouveau appelés à se mobiliser

L’intersyndicale éducation a appelé, dans des communiqués publiés le 14 février et le 4 mars derniers, à « durcir le mouvement » et à « mettre les écoles à l’arrêt » le 7 mars.

« Enseigner jusqu’à 67 ans n’est souhaitable ni pour les personnels, ni pour les élèves ! Celles et ceux qui le pensent ne connaissent pas les réalités de nos professions. […] L’heure est à l’organisation du blocage du pays, partout et à tous les niveaux. »

Communiqué de l’intersyndicale éducation, 4 mars 2023

Le Snuipp-FSU a d’ores et déjà annoncé un taux de 60 % d’enseignants du premier degré en grève et la fermeture de 120 écoles à Paris.

Sur Twitter, des enseignants affichent leur soutien à la contestation :

Le compte Twitter RIP-educ a également tenu à défendre la grève dans un thread pour le moins ironique :

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