En terminale générale, la doublette la plus choisie par les élèves comme enseignements de spécialité est : maths/physique-chimie. Image : Getty

La DEPP, direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Education nationale, vient de publier une note intitulée « Les choix d’enseignements de spécialité et d’enseignements optionnels à la rentrée 2022 » en classe de première et de terminale générale.

Quels sont les choix de spécialités des élèves ? En terminale générale, la doublette la plus fréquemment choisie est mathématiques/ physique-chimie, suivie de HGGSP/ SES et physique-chimie/SVT.

Pour ce qui est de la spécialité en elle-même, 40 % des élèves de terminale ont choisi les mathématiques, 36 % les SES (sciences économiques et sociales) et 30 % la physique-chimie.

Les spécialités littéraires choisies par moins de 20 % des élèves

Viennent ensuite la spécialité « histoire géographie, géopolitique et sciences politiques » (HGGSP) choisie par 28 % des élèves, et les « sciences de la vie et de la Terre » (SVT) par 24 %.
Puis, un peu plus loin derrière, les spécialités littéraires : les « langues, littératures et cultures étrangères et régionales » (LLCER) par 19 % des élèves, la spécialité « humanités, littérature et philosophie » (HLP) par 11 % et la spécialité  » numérique et sciences informatiques » (NSI) par 5 %. Les autres spécialités sont suivies par moins de 4% des élèves.

La note révèle aussi que 38 % des élèves ont fait le choix de suivre un des trois enseignements optionnels propres à la classe de terminale : 14 % en « mathématiques expertes », 8 % « droit et grands enjeux du monde contemporain » et 16 % en « mathématiques complémentaires ».

Enfin, la spécialité « littérature, langues et cultures de l’antiquité » en latin ou en grec (LLCA) est abandonnée par près de la moitié des élèves entre la classe de première et la terminale.

Des choix de spécialité déterminés par l’origine sociale

La note de la DEPP met également en avant le fait que le choix des spécialités est fortement corrélé à l’origine sociale. La note révèle ainsi que les élèves d’origine sociale très favorisée sont surreprésentés parmi les élèves ayant choisi pour enseignement de spécialité les « mathématiques » (47 %) ou la « physique-chimie » (46 %). A l’inverse, les élèves d’origine sociale défavorisée sont surreprésentés en LLCA (28 %), en « éducation physique, pratiques et cultures sportives » (27 %), en HLP (26 %) et en LLCER (25 %).