Capture d’écran Dailymotion France info

« Il n’y aura pas de report » des épreuves de spécialités du bac 2021, « sauf si la situation épidémique m’amenait à faire un report », affirmait début janvier Jean-Michel Blanquer. Pourtant, ce matin, le ministre a évoqué le report de ces épreuves comme une « hypothèse » possible.

La décision prise « à la fin du mois de janvier »

Interviewé sur France Info, Jean-Michel Blanquer a en effet expliqué que la décision de reporter ou non les épreuves de spécialité du baccalauréat 2021 sera prise « dans quelques jours, disons d’ici à la fin du mois de janvier ». Le ministre a mentionné « trois hypothèses : soit on maintient [les épreuves] au mois de mars, soit on les reporte au mois de juin, soit on met en place un système de contrôle continu ».

Le ministre a rappelé qu’il fallait que « le travail continue comme s’il y avait les épreuves de mars », car « même si on devait aller vers le contrôle continu, il est très important qu’on ait des jalons sérieux pour nourrir cette note de contrôle continu ».

Le problème d’inégalité entre les élèves est « bien réel »

L’objectif du ministre reste de « maintenir autant que possible les calendriers prévus ». Cependant, « après avoir écouté toutes les parties prenantes, je sais qu’il y a une forte demande pour que ça n’ait pas lieu au mois de mars », a-t-il constaté. En effet, depuis quelques mois, inspecteurs d’académie, enseignants et syndicats réclament le report des épreuves de spécialité au mois de juin, estimant que leur maintien au mois de mars serait source d’inégalités pour les élèves.

Ce problème « est bien réel » a reconnu Jean-Michel Blanquer. « De façon générale, il y a des difficultés du point de vue de l’égalité entre les uns et les autres puisqu’on est dans une situation exceptionnelle. […] On essaye de minimiser les inconvénients, mais on ne peut pas complètement les effacer. J’ai demandé à ce que les élèves de terminale viennent autant que possible en présence dans l’établissement et que l’hybridation soit le plus possible entre les 2nde et les 1ère », a-t-il expliqué.

Pour Jean-Michel Blanquer, le baccalauréat 2021 doit être un bac « qui ait sa pleine force, puisqu’on est pour la première fois avec des élèves de terminale qui ont choisi leurs enseignements de spécialité, qui sont dans la nouvelle réforme avec le grand oral qu’ils passeront au moins de juin. »