Capture d’écran site RTL

Les épreuves de spécialité du bac 2021 auront bien lieu en mars. Malgré les alertes répétées des inspecteurs d’académie, des enseignants et des syndicats, qui avaient tous réclamé le décalage de ces épreuves en juin, Jean-Michel Blanquer a annoncé hier qu’il n’y aurait pas de report.

Epreuves maintenues « avec grande bienveillance envers les élèves »

Dans le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro du dimanche 10 janvier, le ministre de l’Education nationale expliquait en effet que passer ces épreuves en mars « est important » pour que la note soit prise en compte dans Parcoursup.

« C’est pourquoi nous la maintenons en mars, avec grande bienveillance envers les élèves. Les élèves de terminale, je pense à eux tous les jours », a affirmé Jean-Michel Blanquer. « Il n’y aura pas de report, sauf si la situation épidémique m’amenait à faire un report », a-t-il précisé.

De même pour l’allongement des vacances de février, une hypothèse qui avait beaucoup circulé la semaine dernière. « Ça n’a jamais été à l’ordre du jour, a indiqué Jean-Michel Blanquer. Ça a été évoqué, sur ce point comme sur d’autres nous ne rejetons aucune solution. Ça pourrait arriver mais ce n’est absolument pas une hypothèse privilégiée ».

Les écoles, « la dernière chose qui serait à fermer » en cas de durcissement des mesures

Le ministre de l’Education nationale a également déclaré que la fermeture des écoles pour contenir l’épidémie n’était pas envisagée pour l’instant. « Je suis très attentif à ce qu’on ne ferme les écoles qu’en dernier ressort, […] pour l’instant c’est loin d’être le cas », a-t-il expliqué. « La situation est grave à l’échelle mondiale, et particulièrement européenne. Il y a une gestion de la crise sanitaire en France dont nous n’avons vraiment pas à rougir. La France en 2020 est le pays où nous avons pu maintenir le plus les enfants à l’école ».

Il a rappelé que « notre boussole est de dire que la dernière chose qui serait à fermer en cas de durcissement des mesures, c’est l’école ».

La vaccination des professeurs « au premier semestre »

Evoquant, enfin, la vaccination des enseignants, Jean-Michel Blanquer a souligné qu’il était « impossible de donner le jour précis ». En effet, « le grand critère de vaccination reste celui de l’âge », a-t-il indiqué. « Quand on arrivera à celui de la population active, les professeurs seront parmi les premiers concernés ».

Le ministre a affirmé que « ça aura lieu forcément au premier semestre ». Un recul, alors qu’il estimait il y a quelques jours que la vaccination des enseignants serait « souhaitable au mois de mars, au plus tard » ?