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Dimanche sur BFMTV, Jean-Michel Blanquer affirmait que la situation en France était « tout à fait convenable » pour effectuer une rentrée scolaire « dès lors que l’on respectait plus que jamais le protocole sanitaire ». Les enfants ont retrouvé le chemin de l’école, comme prévu, le lundi 4 janvier malgré l’épidémie de Covid-19. La France n’a donc pas suivi ses homologues allemand ou anglais, qui eux, ont décidé de repousser la rentrée scolaire à cause de la pandémie.

« On est ouvert à tous les scénarios »

S’il souhaite garder à tout prix les enfants à l’école, le ministre de l’Education a annoncé, ce mardi 5 janvier sur Europe 1, que l’allongement des vacances d’hiver était l’un des « scénarios » possibles en cas de troisième vague. En effet, si la situation se dégrade, « on est forcément ouvert à tous les scénarios », a-t-il déclaré. « Par définition on doit tenir compte d’évolutions qui ne sont pas encore connues ». Pour l’heure, « mon scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont mais s’il le fallait, on est capable de faire des choses comme ça », soit allonger les vacances d’hiver (en février) si les chiffres de l’épidémie venaient à augmenter.

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Le ministre de l’Education a également confié que « 10 000 tests » ont été effectués dans les lycées, et sur ces 10 000 tests, le taux de contamination « était de 0,03% avant les vacances. » « Nous sommes capables d’hybrider davantage », a-t-il déclaré, précisant qu’aujourd’hui 70 % des lycées en France ont opté pour moitié présentiel moitié distanciel. Pour lui, il est nécessaire de mettre les enfants à l’école car hors cadre scolaire, « le risque de contamination est encore plus fort », a estimé le ministre. Il a enfin annoncé que le protocole sanitaire « pourrait être accentué » dans le monde éducatif, ajoutant que des tests de dépistage du Covid-19 seront « déployés encore plus fortement » dans les lycées.