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Les candidats au baccalauréat, en voie générale et technologique, passent à partir de ce lundi 20 juin et jusqu’au 1er juillet l’épreuve du Grand oral, grande nouveauté du « bac Blanquer. » Pour sa première l’an dernier, l’épreuve avait été allégée en raison du Covid ; cette année, elle se tient donc pour la première fois dans sa version officielle.

Travailler l’éloquence

Le Grand oral a pour objectif de former les lycéens à « prendre la parole en public de façon claire et convaincante. » Les candidats sont évalués sur de nombreux critères, qu’on peut lire sur le site du ministère :

« Le jury va faire attention à la solidité de vos connaissances, à votre capacité à argumenter et à relier les savoirs, à votre esprit critique, votre expression, la clarté de votre propos, votre engagement dans votre parole, votre force de conviction. »

Comment se passe le Grand oral ?

L’épreuve porte sur les enseignements de spécialité des candidats, qui arrivent à l’épreuve avec deux énoncés de questions, validés par les professeurs pendant l’année. En voie générale, les questions sont relatives aux deux spécialités suivies en Terminale, tandis qu’en voie technologique, elles sont adossées à « l’étude approfondie ou le projet » mené par le candidat sur son enseignement de spécialité.

Le jury choisit alors l’une des deux questions, sur laquelle l’élève devra s’exprimer. L’oral se déroule en plusieurs parties :

  • 20 minutes de préparation, une fois que le jury a choisi la question à traiter
  • 5 minutes de présentation orale
  • 10 minutes d’entretien avec le jury
  • 5 minutes d’entretien sur le projet d’orientation du candidat

L’épreuve du Grand oral avait fait l’objet de critiques l’année dernière, que celles-ci concerne son organisation ou son intérêt pédagogique. L’APSES (l’Association des professeurs de Sciences économiques et sociales) lui avait notamment reproché d’être un marqueur d’inégalité entre les élèves issus de différents milieux sociaux.

Sur Twitter, le nouveau ministre de l’Education Pap Ndiaye a quant à lui tenu à encourager les candidats pour cette épreuve introduite par son prédecesseur :