Les épreuves orales de rattrapage sont prévues les 7, 8 et 9 juillet. Image : Getty

Après les épreuves de français, d’histoire-géographie, d’arts ou encore d’économie-gestion, les élèves de bac pro ont passé une nouvelle épreuve le mercredi 14 mai. Il s’agissait de l’épreuve langues vivantes obligatoires B, qui s’est déroulée de 14h à 15h. Parmi les langues possibles : l’anglais, l’allemand ou l’espagnol.

L’épreuve se distingue par sa structure en trois parties : la compréhension de l’oral, la compréhension de l’écrit et l’expression écrite. Elle comptera coefficient 2 dans le calcul de la note finale voire 3 pour certaines filières comme la restauration. Cette épreuve, souvent redoutée par les élèves, exige une préparation rigoureuse. Cette année, l’épreuve d’anglais a fait un focus sur les soft skills et l’urbanisme tandis que l’épreuve d’espagnol a mis l’accent sur l’art urbain. Le bien-être et de l’environnement scolaire ont, quant à eux, été les thèmes de l’épreuve d’allemand.

Le sujet complet sur l’épreuve d’anglais est disponible ici.

Le sujet complet sur l’épreuve d’allemand est disponible ici.

Le sujet complet sur l’épreuve d’espagnol est disponible ici.

Les résultats du bac : le 4 juillet

Prochaines épreuves pour les élèves du bac pro : celle de LV obligatoire A le 21 mai, et celle de prévention-santé-environnement (PSE) le 26 juin.

Pour tous les candidats au bac pro, les résultats seront le 4 juillet. Les épreuves orales de rattrapage sont, quant à elles, prévues les 7, 8 et 9 juillet.

Un total de 188.741 lycéens dont 25.656 apprentis (+ 2,1 %) est candidat au bac pro cette année. Une hausse de 2,1% par rapport à 2024. 43,1 % sont inscrits à un baccalauréat professionnel du secteur industriel, et 56,9 % à un baccalauréat professionnel du secteur tertiaire.

Cette année, dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle, « chaque élève de terminale doit choisir un parcours qui se déroule sur six semaines à partir de la mi-mai ».  Les épreuves du bac ont été en conséquence avancées un mois plus tôt. Une décision qui n’a pas séduit les syndicats dont le SNUEP-FSU qui dénonce une réforme imposée « sans possibilité pour les professeurs de clôturer les programmes ». La CGT Éduc’action, de son côté, dénonce également la « réduction des heures d’enseignement ». Pour elle, cette réforme « renforce la vision utilitariste de la voie professionnelle ».