L’intersyndicale éducation invite les enseignants à se mobiliser contre la réforme des retraites pendant les vacances. Photo : Getty

Après deux grèves très suivies les 19 et 31 janvier 2023, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé, début février, à de nouvelles journées de mobilisation contre la réforme des retraites les 7 et 11 février.

Dans un communiqué commun publié le 2 février, plusieurs syndicats éducation relaient cet appel à la grève et invitent les personnels à participer aux mobilisations, même pendant les vacances scolaires.

Deux journées de grève durant les vacances de la zone A

« Le 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites », souligne ainsi le communiqué. « Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, se sont mobilisé·es, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire », poursuit-il. « Dans notre secteur, la grève a été à nouveau majoritaire et l’éducation était présente en nombre dans les cortèges ». Durant la grève du 19 décembre, il y avait par exemple 75 % de grévistes dans les écoles de Seine-Saint-Denis et 70 % à Paris. Le 31 janvier, 55 % des personnels étaient en grève dans le second degré.

L’intersyndicale éducation appelle également « les collègues à poursuivre leur participation aux mobilisations où qu’ils se trouvent », durant la période des vacances zonées. Les prochaines journées de grève interprofessionnelle des 7 et 11 février se tiendront en effet durant la première semaine de vacances de la zone A, et pour le 11, un samedi. La proposition de ces dates est « une stratégie partagée par l’ensemble des organisations syndicales » pour permettre « à tous les gens qui le peuvent de rejoindre les cortèges », avait indiqué Catherine Perret, secrétaire confédérale CGT, citée par le Huffington Post.

L’enseignement supérieur également mobilisé

Un communiqué commun des organisations de l’enseignement supérieur invite également « l’ensemble des personnels de l’ESR, titulaires et non titulaires, les étudiants et étudiantes, à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février ».