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Le 29 décembre, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal annoncait que les épreuves du premier semestre étaient maintenues en présentiel dans les universités – et ce malgré l’explosion des contaminations au variant Omicron.

Chaque université organise donc ses partiels avec plus ou moins de précautions (distanciation, distributions de masques…) selon ses possibilités et toujours sans jauges imposées – ainsi que des « sessions de substitution » (à différencier des rattrapages) prévues pour ne pas pénaliser les étudiants positifs et les cas contact non vaccinés.

Les étudiants inquiets

Plusieurs pétitions réclament cependant que les examens soient reportés ou qu’ils se tiennent à distance. Certains étudiants craignent en effet d’être déclarés défaillants s’ils ne se présentent pas aux épreuves, même s’ils sont positifs au Covid, ou bien que leur établissement ne mette pas en place les sessions de substitution évoquées par Frédérique Vidal.

Une tribune, rédigée par un collectif d’enseignants à l’université, a également été publiée par le journal Le Monde pour demander le report ou le passage à distance des épreuves.

Sur les réseaux sociaux, les étudiants sont nombreux à faire part de leur inquiétude :

Le Conseil d’Etat avait par ailleurs été saisi par un requérant qui demandait le report des examens de début janvier à l’université Paris 1 :