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A partir du jeudi 9 décembre, les écoles primaires passeront au niveau 3 du protocole sanitaire. Jean-Michel Blanquer est revenu ce mardi sur ces nouvelles mesures au micro de RTL.

« Ce qui a explosé, c’est le nombre de tests pour les enfants »

Selon le ministre de l’Education nationale, ce nouveau protocole sanitaire devrait « contribuer à piloter la situation ». Pour lui, « on ne peut pas dire qu’il y ait une explosion [de l’épidémie chez les enfants] », le mot est « trop fort ». Si le taux d’incidence augmente fortement ces dernières semaines, « c’est parce qu’on fait beaucoup plus de tests chez les enfants », a-t-il estimé.

Depuis le changement de protocole fin novembre, si un élève est déclaré positif, tous ses camarades de classe doivent présenter un test négatif pour revenir à l’école. « Maintenant vous avez trois fois plus de tests pour les enfants que pour les adultes. Ce qui a explosé, c’est le nombre de tests faits pour les enfants », a ainsi expliqué le ministre.

L’allongement des vacances scolaires n’est pas « l’hypothèse privilégiée »

Le ministre s’est aussi opposé à ce que les parents retirent leurs enfants de l’école avant le début des vacances, en prévision des fêtes de fin d’année. « Pour moi c’est très important que les enfants aillent à l’école, ce n’est pas une variable d’ajustement […] l’école, c’est du sérieux », a-t-il affirmé.

« Un des grands enseignements de cette crise sanitaire, c’est que les enfants ne vont pas bien quand ils ne vont pas à l’école », a-t-il également estimé. L’année dernière pourtant, le Premier ministre avait recommandé de ne pas mettre les enfants à l’école les jeudi et vendredi précédant les vacances, afin qu’ils puissent s’auto-isoler avant les fêtes de fin d’année.

L’allongement des vacances « n’est pas l’hypothèse privilégiée aujourd’hui », a aussi indiqué Jean-Michel Blanquer. Pour le ministre en effet, les enfants se contaminent surtout en famille. « Regardez la façon dont les gestes barrières sont respectés à l’école, ce qui reste pour l’essentiel le cas, […] alors que dans leur vie personnelle, leur vie sociale, il y a beaucoup plus de brassage, a-t-il souligné. On n’a pas observé moins de contaminations pendant les vacances que pendant le temps scolaire ».

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