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Alors que les chiffres du ministère de l’Education nationale montraient déjà, le 26 novembre, une explosion des contaminations dans les écoles, le point de situation de ce vendredi fait état d’une situation encore plus inquiétante.

Plus d’élèves contaminés, mais moins de classes fermées

33 550 élèves ont en effet été testés positifs sur les 7 derniers jours (+6 261 en 24h), contre 21 976 la semaine dernière (+4 131 en 24h). Concernant les personnels, 2 145 cas ont été confirmés cette semaine (+385 en 24h).

En revanche, le nombre de classes fermées chute de près de moitié cette semaine. Il y en avait 4 578 cette semaine, contre 8 890 le 26 novembre. Par ailleurs, 38 structures scolaires sont totalement fermées ce vendredi (36 écoles et 2 collèges), contre 74 la semaine dernière. Depuis le 29 novembre en effet, le protocole sanitaire dans les écoles primaires a évolué. Une classe ne ferme plus dès le 1er élève positif, mais ses camarades doivent présenter un test négatif pour pouvoir retourner en classe. Les élèves positifs ou non testés sont isolés. Ce nouveau protocole a forcément fait baisser le nombre de classes et d’établissements fermés cette semaine.

Nombre de tests en hausse

Enfin, le nombre de tests salivaires effectués dans les écoles a augmenté, passant de 190 487, pour la semaine du 15 au 22, à 227 717, pour la semaine du 22 au 29.

Ce mercredi sur France 2, le Dr Damien Mascret estimait que les écoles primaires étaient « un des moteurs de l’épidémie ». Pour lui, « si on veut freiner l’épidémie, il ne faut peut-être pas attendre les vacances de Noël, il faudrait peut-être mettre les enfants en vacances dès maintenant », suggérait-il. Ce matin, le journaliste Nicolas Berrod indiquait sur Twitter que le taux d’incidence chez les 6-10 ans avait atteint 750 pour 100 000 personnes.