pénurie de professeurs
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Alors que l’hypothèse d’un 3e confinement se précise, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a préconisé d’ « adapter les vacances scolaires » de février plutôt que de fermer les écoles.

« Ne pas remettre en cause l’ouverture des écoles »

Interrogé sur BFMTV ce dimanche, Jean-François Delfraissy a en effet estimé qu’au vu de la situation sanitaire, « il faudra probablement aller vers un confinement ». Toutefois, « en fonction des décisions qui seront prises par les politiques, on rentre dans une zone où il y a une sortie possible, qui est la période de vacances », a-t-il expliqué. « On peut imaginer ‘d’adapter’ les vacances scolaires, ce n’est pas remettre en cause l’ouverture des écoles, et admettre qu’on peut avoir des vacances scolaires, peut-être d’une semaine de plus, peut-être en les regroupant », a-t-il poursuivi.

Le président du Conseil scientifique a évoqué une situation où l’on se retrouverait donc « en parallèle avec, mettons, une forme de confinement qui serait à décider par le politique, en même temps, des vacances qui finalement réduisent la présence à l’école ». Cela permettrait de « se retrouver, début mars, dans de meilleures conditions pour rouvrir les écoles et surtout les surveiller », a-t-il souligné.

Le ministre n’envisage pas d’allonger les vacances

L’allongement des vacances de février 2021 avait été brièvement évoqué par le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer il y a quelques semaines. C’est l’un des « scénarios » possibles en cas de 3e vague, avait indiqué le ministre. « Mon scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont mais s’il le fallait, on est capable de faire des choses comme ça », avait-il affirmé.

Pourtant, quelques jours après, le ministère de l’Education nationale avait soutenu que « le projet de prolonger les vacances de février n’est pas d’actualité ». Et, la semaine dernière, même si les chiffres de contamination des élèves avaient augmenté, Jean-Michel Blanquer avait réaffirmé qu’ « on est toujours sur le principe de deux semaines de vacances, aux dates prévues ». Ceci afin de « ne pas troubler les familles, le pays et les élèves ».

Les enseignants partagés

Sur Twitter, les premières réactions d’enseignants à cette proposition sont mitigées.