Un communiqué de presse a été publié ce lundi 30 novembre par l’Association nationale des étudiants en STAPS (Anestaps). Il pointe du doigt le peu de place accordée au CAPEPS pour l’année 2021 alors que le gouvernement souhaite davantage investir sur l’augmentation de la pratique des jeunes.

https://twitter.com/ANESTAPS/status/1333336091471077378

Intitulé « EPS : pas de moyens supplémentaires pour 2021 », le communiqué de presse intervient suite à la publication des chiffres du ministère de l’Education sur le nombre de postes alloués au CAPEPS 2021. On dénombre 670 places disponibles au CAPSES externe et 80 dédiées au CAPEPS interne. Pour l’association, « le gouvernement n’a pas augmenté le nombre d’enseignants en EPS » alors que « la crise sanitaire actuelle révèle le besoin de pratique dans notre société et plus particulièrement chez les jeunes ».

« Aucune mesure n’a été engagée pour l’EPS »

L’association reconnaît que les « annonces du plan de relance démontrent la volonté du gouvernement de s’investir sur l’augmentation de la pratique des jeunes » – tel que le dispositif des 30 minutes par jour à l’école – mais regrette « qu’aucune mesure n’ait été engagée pour l’EPS. » Sans moyen supplémentaire pour la discipline, « les établissements ne sont pas en capacité de mettre en place des dispositifs performants. Avec l’augmentation du nombre d’élèves mais un nombre d’enseignants constant, les classes sont surchargées et les infrastructures inadaptées », déplore l’Anestaps.

« Avoir accès à une EPS qualitative »

Afin de « redorer la place de l’EPS au sein du système éducatif », l’association demande au gouvernement d’investir dans le « recrutement massif d’enseignants ». Le but ? Permettre aux « élèves d’avoir accès à une EPS qualitative ».

Pour l’Anestaps, les décisions prises par le ministère « mettent en danger l’EPS » et condamnent ainsi « 4500 étudiants à revoir leur projet professionnel » faute de place au CAPEPS.