Près de 120.000 élèves tentent de relever le défi de se priver d’écrans pendant 10 jours. Image : Getty

Depuis ce mardi 13 mai, près de 120.000 élèves, de la crèche au lycée, tentent de relever le défi « 10 jours sans écrans ». Smartphone, tablette, console et autres écrans de loisirs doivent être laissés au placard jusqu’au 22 mai. Une initiative éducative née au Québec en 2005 qui séduit chaque année davantage d’établissements scolaires en France. Elle vise à sensibiliser les enfants, les adolescents et leurs familles à l’usage raisonné des écrans. L’objectif est ainsi de remplacer ce temps passé devant les écrans par des temps de partage, de lecture, d’activités physiques ou culturelles.

« Il n’y a que des bénéfices »

Selon une pédiatre, interviewée sur France Info, ce défi doit permettre aux enfants et aux adolescents de « se reconnecter à la nature et aux autres, notamment chez les plus petits ». Selon elle, « il ne pourra en découler que des avantages : C’est important pour le corps, le psychisme mais aussi les yeux, il n’y a que des bénéfices ».

« Pas de réseaux sociaux avant 15 ans !« 

Le défi intervient dans un contexte où la question des écrans est un sujet d’actualité. Un récent rapport intitulé « Enfants et écrans, à la recherche du temps perdu », remis fin avril à Emmanuel Macron, « évoque des recommandations strictes selon l’âge et alerte sur les risques de sédentarité, troubles du sommeil, problèmes de vue, voire perturbations cognitives ou affectives », écrit le Figaro Étudiant. Une vidéo Lumni, sur l’échange entre une professeure et un expert publiée le 14 mai, met aussi en avant les différents problèmes que peuvent causer la fréquentation excessive des écrans sur les enfants.  

Enfin, ce mardi 13 mai, lors d’une émission sur TF1, le Président de la République est revenu sur de nombreux sujets dont sa volonté d’interdire « les réseaux sociaux avant 15 ans ». Il a ainsi confirmé vouloir que soit imposée aux jeunes une vérification de leur âge pour s’inscrire sur les réseaux sociaux. Un accord sur ce sujet devrait être prévu dans les « trois mois » avec « les partenaires européens », a affirmé la ministre déléguée chargée du Numérique Clara Chappaz. Le Président de la République souhaite engager « un combat européen ».