Le débat sur l’ouverture des écoles semble loin d’être terminé. Cette fois, ce sont les médecins de l’Education nationale qui demandent leur fermeture.

Dans un communiqué, ce lundi 8 février, le Syndicat national des médecins scolaires et universitaires propose de fermer tous les établissements pour la durée des vacances scolaires de tout le territoire, c’est-à-dire quatre semaines débutant aujourd’hui. Le but est d’éviter « une fermeture qui risque d’être beaucoup plus longue dans le cadre d’un confinement. »

Des mesures nombreuses mais « inapplicables »

Les protocoles sanitaires renforcés se succèdent dans les écoles, le dernier datant du lundi 1er février.

Une note d’urgence a également été publiée hier dimanche 7 février par la Direction Générale de la Santé, pour prendre de nouvelles mesures face aux variants sud-africain et brésilien : analyse complémentaire aux tests positifs, isolement allongé à dix jours, fermeture de classe dès le premier cas positif (élève ou professeur) ou le premier « cas-contact d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une des deux variantes d’intérêt. »

Mais si le gouvernement impose de plus en plus de règles sanitaires aux établissements scolaires, leur application sur le terrain n’en est pas moins difficile. La semaine dernière déjà, de nombreux professeurs réagissaient au nouveau protocole, « tout bonnement infaisable » pour certains.

Une fermeture de 4 semaines ?

Dans son communiqué, le SNMSU-UNSA Education parle également de mesures « inapplicables » et d’établissements qui « s’épuisent«  à gérer les cas symptomatiques, cas positifs et cas contacts. Le syndicat estime que « deux semaines de vacances d’hiver ne suffiront pas à diminuer l’incidence de la pandémie en milieu scolaire. »

« Les élèves, y compris ceux de moins de 11 ans, sont bien contaminés et contaminateurs, ils sont des maillons actifs de la chaine de transmission, surtout depuis l’apparition des nouveaux variants. »

SNMSU-UNSA Education

Pour le secrétaire général du syndicat SE-UNSA, qui s’est exprimé sur BFMTV, cette alerte est à prendre au sérieux :

Un collège du Val d’Oise a déjà fermé ses portes suite à deux cas positifs de variants, sur recommandation de l’Agence Régionale de Santé. D’autres pourraient suivre son exemple.

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