Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, présentait jeudi 8 juin sur Franceinfo, 15 actions phares pour faire face aux vagues de chaleur, qui seront mises en place dès cet été en France.

Il est évident que des périodes de canicule toucheront à nouveau la France cet été, et le ministre rappelle qu’ « en moyenne sur les dix dernières années, on a eu 10 jours de canicule par an, c’était 2 à la fin des années 1980 ».
Et en 2022, on a eu 33 jours de canicule, indique-t-il. Il s’agit donc d’anticiper ces vagues de chaleur, et parmi les 15 actions phares, certaines concernent spécifiquement l’école.

Le ministre annonce ainsi « un contrôle des pièces et des locaux rafraîchis à proximité des collèges et des lycées » qui « sera réalisé tous les ans dans chaque académie ». Il a par ailleurs expliqué que l’objectif était de limiter au maximum les reports d’examen en cas de fortes chaleurs, et de prendre donc les dispositions nécessaires pour accueillir les élèves dans des salles adaptées.

Une pièce rafraîchie pour chaque école

Et pour les écoles, il faut s’assurer également qu’une pièce rafraîchie est disponible pour chacune d’entre elles. Mais qu’est-ce qu’une pièce rafraîchie ? A cette question, le ministre répond que c’est une pièce où l’on n’ouvre pas les stores pendant la journée… Encore faut-il qu’il y en ait. Or aujourd’hui une école sur 5 n’est pas correctement isolée, rappelle le journaliste menant l’interview. Le ministre répond en rappelant l’existence « d’un fonds vert qui permet d’aller financer des mesures de plantation d’arbres, de déminéralisation de cour d’école », et affirmé que si nécessaire, l’option de la climatisation n’était pas exclue. Même s’il admet que la climatisation des 45 000 écoles du pays est impossible.

Les propos du ministre sur les stores fermés ont fait réagir la communauté éducative :

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