Pour protester contre la réforme des retraites, le monde éducatif est mobilisé. Cependant, un dilemme commence à poindre : les épreuves de spécialité du bac ont lieu du 20 au 22 mars 2023. Or de nombreux lycées sont bloqués lors des journées de mobilisation, ce qui pose problème pour les élèves de Terminale, dont les programmes sont très chargés et pas encore bouclés à moins de deux semaines des épreuves.
Pour rappel -indépendamment des grèves- les enseignants de spécialité n’ont eu de cesse d’alerter sur l’impossibilité de boucler ces programmes si tôt dans l’année scolaire. Et de réclamer le report de ces épreuves en juin, mais en vain : « En maintenant envers et contre tous ce calendrier absurde, le ministère empêchera les professeurs d’enseigner des programmes exigeants de manière sereine et approfondie ». Pour les associations d’enseignants de spécialité en effet : « Peut-on prétendre mieux préparer les élèves à leurs études supérieures quand il faut traiter des programmes dans l’urgence ? ».

« Laisser passer les Terminales »

Pour les enseignants, élèves et parents d’élèves de Terminale soutenant le blocage et la grève des lycées, la situation peut donc devenir problématique, alors qu’une nouvelle journée de mobilisation s’annonce le mercredi 15 mars 2023, et que les épreuves de spécialité du bac approchent.

Questionnements et revendications circulent ainsi sur les réseaux sociaux :

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