Le 19 janvier 2023, la grève contre la réforme des retraites rassemblait de nombreuses professions et provoquait une mobilisation importante dans le monde de l’enseignement. Depuis, plusieurs universités semblent rejoindre le mouvement.

Blocus et assemblées générales

Le 26 janvier, un groupe d’une quarantaine d’étudiants bloquait un bâtiment du campus de l’université de Strasbourg. A l’université de Bourgogne, une Intersyndicale est reçue ce 27 janvier par le Président de l’université pour demander la banalisation des journées de mobilisation. Et dans de nombreuses autres universités, les Assemblées Générales se multiplient et rassemblent étudiants et personnels.

Ces actions sont majoritairement organisées par des organisations étudiantes dont l’UNEF, la FAGE ou encore l’Alternative – qui ont pour certaines mis leurs divergences politiques de côté pour lutter contre la réforme menée par Elisabeth Borne. Mais des syndicats d’enseignants du supérieur font également partie du mouvement : le SNESUP-FSU a publié un communiqué qui pointe notamment l’impact de la réforme sur les inégalités entre femmes et hommes.

Une nouvelle journée de grève est prévue le mardi 31 janvier, et nombre de ces organisations étudiantes appellent les jeunes à y participer via un communiqué commun. « L’augmentatoin de la durée du travail ne fera que renforcer les difficultés d’insertion professionnelle, contraignant les jeunes à enchaîner les contrats précaires, et dans les faits leur garantira une retraite à taux plein à 67 ans. Nous n’accepterons pas de vivre dans une société qui refuse d’investir dans sa jeunesse, et qui lui offre pour seule perspective la précarité » peut-on y lire.

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