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La rentrée ne s’est pas aussi “bien passée” que le laissait entendre Pap Ndiaye sur France Info le 12 septembre. D’après une enquête publiée samedi 8 octobre sur twitter par le syndicat des chefs d’établissements SNPDEN, 35% des établissements scolaires comptent au moins un poste d’enseignant vacant depuis la rentrée. Or le ministre de l’Éducation Nationale promettait « un enseignant devant chaque classe » le 30 août dernier sur RTL.

Des points de vue opposés

Invité sur le plateau de France 2 dans l’émission TéléMatin le 4 octobre, Pap Ndiaye rejetait les chiffres avancés par le journaliste Thomas Sotto d’environ 4 000 postes d’enseignants non pourvus. Selon le ministre de l’Éducation Nationale, ce ne serait que “quelques centaines”, et cela ne concernerait que “des petits blocs d’heures à combler”. Soit, selon le ministre,  « 2 heures de technologies par-ci », ou  « 4 heures d’éco gestion par-là ».

Des chiffres aux antipodes de ceux avancés par le syndicat le samedi 8 octobre. En effet, le SNPDEN maintient le chiffre d’environ 4 000 postes non pourvus.
Interrogé par le journal Les Échos, le secrétaire général du SNPDEN, Bruno Bobkiewicz, estime que ces résultats « n’augurent rien de bon pour le reste de l’année. Il faut affronter le problème en face : des recrutements d’urgence doivent être faits« .

Le syndicat des chefs d’établissement promet des “résultats affinés et complets” qui seront dévoilés lors de la conférence nationale du SNPDEN prévue le 12 octobre. En attendant, les enseignants réagisssent :