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Jean-Michel Blanquer était l’invité de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste, ce mardi 14 septembre. Le ministre de l’Education nationale répondait aux questions de Cyril Hanouna et de ses chroniqueurs.

Vaccination obligatoire des enfants et des profs

Il est, entre autres, revenu sur la vaccination obligatoire des enfants. Sera-t-elle un jour obligatoire ? Pour le ministre, « ça fait partie des questions auxquelles on ne peut pas répondre de façon certaine ». En effet, a-t-il indiqué, « il y a des études internationales en ce moment pour regarder l’intérêt de faire cela ». Et si « ce n’est pas du tout à l’ordre du jour actuellement, peut-être que ça le serait dans le futur. Il peut y avoir d’autres variants, d’autres raisons de faire ainsi. Pour l’instant, c’est 12 ans et plus », a-t-il rappelé.

Quant à la vaccination obligatoire des enseignants, « ça aurait pu être le cas mais il se trouve que c’est un métier où la vaccination volontaire est très forte. On a dépassé les 90 % » de professeurs vaccinés, selon le ministre.

Les enseignants « pas assez bien payés, je suis le 1er à le dire »

Interrogé sur la proposition d’Anne Hidalgo de payer les enseignants deux fois plus, Jean-Michel Blanquer l’a qualifiée de « comble de la démagogie ». « Ce n’est tout simplement pas faisable », a expliqué le ministre. « Ce n’est pas respectueux vis-à-vis des principaux concernés, les professeurs, car ils sont intelligents, ils savent que c’est de la démagogie ».

Il a toutefois reconnu que « les professeurs ne sont pas assez bien payés en France, je suis le 1er à le dire. […] Nous sommes d’accord qu’il faut augmenter les professeurs, mais de manière échelonnée ».

Les enseignants « sont essentiels dans notre société »

S’il s’est dit heureux au ministère de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer n’a pas forcément souhaité y rester si Emmanuel Macron était réélu. « Je ne veux pas abuser de la patience de tout le monde, cela fera 5 ans. C’est beaucoup », a-t-il estimé. Interrogé, plus tard, sur ce qu’il ferait s’il n’était plus ministre, il a répondu : « Mon métier c’est professeur, donc j’ai vocation à redevenir professeur ».

Enfin, le ministre a tenu à souligner l’importance du rôle des enseignants, invitant à les respecter et à leur exprimer de la gratitude. « Une société qui va bien est une société qui respecte ses professeurs, j’essaye de contribuer à ça », a-t-il assuré. « Evidemment ils ont des qualités et des défauts comme tout  le monde, mais ils sont essentiels dans notre société ».