Un embouteillage de problèmes pour les sociétés de ramassage scolaire. Déjà en difficulté avec la forte pénurie de chauffeurs, les entreprises de transports doivent désormais composer avec le prolongement de la grève qui a débuté le 21 septembre sur quatre sites de TotalEnergies et deux raffineries d’Esso-ExxonMobil. Acté ce mardi matin, ce prolongement pose des problèmes d’approvisionnement à près d’un tiers des stations services en France, et 45% des stations services franciliennes.
Si pour les particuliers ce phénomène entraîne parfois plusieurs heures d’attente à la pompe, certains services publics se retrouvent complètement paralysés, et en incapacité d’assurer leurs services.
Des cars à l’arrêt
A cause des difficultés de ravitaillement en essence, l’entreprise de ramassage scolaire les Cars Bleus annonçait ainsi lundi sur Twitter ne pas pouvoir assurer “la majorité” de ses lignes de ramassage scolaire en Essonne et en Seine et Marne. Sur les quelque 8000 élèves concernés, seules quelques lignes desservant des écoles primaires et maternelles ont pu être assurées. La situation est revenue à la normale ce mardi grâce à un réapprovisionnement, mais l’inquiétude pour la suite demeure.
N’ayant pas été approvisionné en gasoil, nous vous confirmons que nous ne pouvons pas assurer ce lundi 10 octobre, une majorité de nos lignes. Les services assurés seront les circuits: 003, 004, 010, 040, 108 et les lignes desservant l’établissement St Spire en circuits spéciaux.
— Les Cars Bleus (@LesCarsBleus) October 9, 2022
Une suite incertaine
En région Centre-Val de Loire par exemple “les transports scolaires circuleront normalement jusqu’à mercredi » lit-on sur France Info. La suite est beaucoup plus incertaine.
Dans l’académie d’Orléans-Tours, le SNES alerte sur un possible “arrêt des transports scolaires en milieu de semaine s’il n’y a pas d’améliorations » .
Le SNES-FSU écrit au recteur suite aux inquiétudes des collègues dans les établissement sur la difficulté de trouver du carburant et à l’annonce du possible arrêt des transports scolaires dans la région. pic.twitter.com/2PQVR4G2pP
— SNES-FSU Orléans-Tours (@SNESFSU_OT) October 11, 2022
Le gouvernement a donc dû prendre une décision pour tenter de débloquer la situation.
“Un désaccord salarial ne justifie pas de bloquer le pays”
« La situation que vivent nos compatriotes est difficile et à certains endroits, elle est même insupportable. » Elisabeth Borne
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