Le ministère de l’Education nationale a publié sur son site le protocole sanitaire prévu pour la rentrée 2022. Comme l’année dernière, plusieurs scénarios sont envisagés en fonction de la situation sanitaire. En plus d’un « socle de mesures » commun, trois gradations sont prévues, avec des restrictions propres à chacun : niveau vert, niveau orange et niveau rouge. 

« On reste globalement dans la doctrine Blanquer »

« Pour l’année scolaire 2022-2023, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse maintient une stratégie reposant sur un enseignement en présence, pour la réussite et le bien-être des élèves, tout en limitant la circulation du virus au sein des écoles et établissements scolaires », indique le protocole. Seul le niveau rouge prévoit une hybridation possible au lycée « lorsque la configuration de l’établissement le nécessite ». 

Les enseignants et les familles ont accueilli plutôt froidement la publication de ce protocole. 

Les syndicats globalement satisfaits

Ce protocole avait été présenté le 12 juillet aux syndicats qui avaient salué l’introduction d’un délai de 10 jours entre la publication des mesures et l’application sur le terrain.  « C’est-à-dire qu’on ne pourra pas décider d’un niveau du protocole et le mettre en place le lendemain dans les écoles, on aura dix jours d’adaptation, ce qu’on a toujours demandé », expliquait ainsi Guislaine David, du Snuipp-FSU, sur francetvinfo

Pour Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, « cela va permettre aux équipes d’avoir plus de temps pour s’adapter sur le terrain. Ce sera beaucoup plus efficace que les annonces précipitées faites cette année ».

Le Sgen-CFDT se réjouissait également de la fin des « contact-tracing chronophages et épuisants notamment pour les directeurs.trices du 1er degré non déchargé.e.s », des « protocoles de nettoyage et de désinfection intenables », et des « consignes de non-brassages jusqu’au niveau 1, souvent impossible à respecter ».