Alors que le gouvernement a annoncé mercredi la fermeture totale des restaurants et bars à Aix-Marseille et en Guadeloupe, le ministre de l’Education nationale a indiqué ce matin que « les cantines restent ouvertes ».

« Les enfants se contaminent très peu entre eux »

Interrogé sur France info, Jean-Michel Blanquer a en effet souligné qu’une cantine scolaire, « ce n’est pas la même chose qu’un bar. […] C’est à l’heure de midi, ce n’est pas le soir et par ailleurs, il y a évidemment des personnes pour s’occuper du fait que les enfants respectent les gestes barrières ». Il a également insisté sur l’« enjeu social fondamental » que représentait la cantine. « Pour beaucoup d’enfants, c’est tout simplement l’occasion de pouvoir bien manger ».

De plus, le ministre a rappelé que des mesures sanitaires strictes étaient en vigueur dans les restaurants scolaires des écoles, collèges et lycées. « Vous avez le gel hydro-alcoolique, vous avez un certain nombre d’éléments qui sont respectés, les signaux au sol, vous avez des personnels pour faire respecter les règles. Encore une fois, on est toujours en situation de vérifier qu’on ne créé pas des inconvénients supérieurs aux avantages que l’on recherche. Nous savons tout d’abord que les enfants, notamment ceux de l’école primaire, se contaminent très peu entre eux. D’ailleurs les chiffres que nous avons confirment cela », a-t-il affirmé.

Une centaine d’enseignants par jour contaminés

Jean-Michel Blanquer a été clair : « on ne fermera les cantines que dans les cas extrêmes », a-t-il déclaré. Pour lui, « on ne se contamine pas plus en allant à l’école qu’en vivant d’autres aspects de la vie sociale. Je dirai que c’est même probablement moins car c’est un lieu où on respecte plus les gestes barrières que d’autres lieux », a-t-il estimé.

Interrogé sur le nombre d’enseignants touchés par la maladie, le ministre est resté évasif. « Je n’ai pas le chiffres d’aujourd’hui pour les enseignants, mais on a je pense autour d’une centaine de personnes par jour qui sont contaminées ». Toutefois, « c’est à rapporter à ce qui se passe pour le reste de la population et au fait qu’il y a environ 850 000 enseignants », a-t-il ajouté.