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Un « mardi noir » pour l’éducation, à l’appel de l’UNL, le quatrième volet de la mobilisation étudiante est lancé. Hier déjà 450 lycées étaient perturbés, dont 50 totalement bloqués, d’après AEF. Même si la situation est plus calme que la semaine dernière, les lycéens restent déterminés.

Les lycéens mobilisés réclament toujours le retrait de Parcoursup, la suppression de la réforme du bac et du service national universel (SNU). Tirant profit du mouvement des « gilets jaunes » pour faire entendre leurs voix, les lycéens estiment ne pas avoir été entendus, Emmanuel Macron n’ayant nullement mentionné le mouvement de contestation étudiant lors de son allocution hier soir.

Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal rappellent eux que les réformes en cours ont fait l’objet de concertations et de consensus avec les acteurs concernés, et que « 40 000 lycéens ont été consultés » lors des débats. Le mouvement des lycéens compte depuis la semaine dernière des étudiants parmi ses rangs -mobilisés eux contre la hausse des frais de scolarité pour les étudiants extracommunautaires. Les facultés de Nanterre, Avignon, Paris 1-Tolbiac, Paris 3-Censier, et Rennes-II sont bloquées.

Frédérique Vidal dénonce « une manipulation »

Interrogée sur Sud Radio, la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal déplore « une forme de manipulation de la part de groupuscules politiques et de certains partis politiques », qui selon elle, « vont devant les lycées haranguer les jeunes ». Face aux heurts et aux nombreux incidents (blocages, incendies et autres interpellations), Frédérique Vidal, a rappelé le caractère « extrêmement violent » des manifestations de la semaine dernière. Elle a également déclaré n’être « pas sûre que ça ne concerne que des lycéens. Il y a des bandes qui s’y greffent ».

À 14 heures,  170 lycées étaient perturbés, dont 80 en Ile-de-France d’après le comptage du ministère de l’Éducation nationale. Le mouvement des #Lyceensencolere acte 4 ne faiblit pas, et à Paris, les manifestants tentent de rejoindre le ministère de l’Éducation nationale.