Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, plusieurs événements et initiatives ont lieu à travers le monde pour échanger, réfléchir, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes. À l’école, les élèves sont sensibilisés à cette cause dès le primaire. Les établissements scolaires sont ainsi invités à inscrire cette thématique « dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées », rappelle le ministère de l’Education sur son site internet.

Pour aider les enseignants à mettre en place des projets de sensibilisation dans leur classe, tout au long de l’année ou en cette journée internationale des droits des femmes, le site Eduscol a publié un ensemble d’actions et de ressources à destination des personnels de l’éducation. Il invite par exemple les enseignants à s’appuyer sur un référentiel de labellisation égalité filles-garçons, à prendre connaissance des données sexuées en s’appuyant sur une publication de la DEPP ou encore à marquer les temps forts de la lutte contre le sexisme et pour l’égalité, avec par exemple la Semaine de l’égalité entre les filles et les garçons organisée autour du 8 mars.

Les classes sont aussi appelées à participer à des actions éducatives autour de l’égalité filles-garçons : des concours scolaires sont par exemple organisés, permettant « de travailler avec les élèves autour des enjeux relatifs à l’égalité filles-garçons et la déconstruction des stéréotypes de genre ». Eduscol a par ailleurs recensé d’autres ressources pédagogiques à utiliser en classe telles qu’une série de 16 programmes intitulée « Chouette, pas chouette ! » qui vise à sensibiliser les 4-6 ans aux stéréotypes sexistes ou encore le site « Genrimages » qui met à disposition des vidéos et images analysées croisant éducation à l’image et éducation à l’égalité filles-garçons.

Enfin, le thème de cette édition 2024 est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».  L’an dernier, il s’intitulait « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».

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