classe de primaire
PIRLS 2021 : la France réduit l’écart avec les autres pays d’Europe mais reste sous la moyenne © contrastwerkstatt – Fotolia.com

Après de nombreuses années de baisse, les résultats des élèves français en compréhension de l’écrit se sont stabilisés entre 2016 et 2021, mais restent sous la moyenne européenne, d’après l’enquête PIRLS 2021 publiée le 16 mai 2023. Cette étude, réalisée tous les cinq ans, mesure les compétences en lecture et compréhension des élèves de CM1 à l’international.

« Une évolution positive »

Avec 514 points obtenus, la France se situe en-dessous de la moyenne européenne (527 points), mais a conservé des résultats stables entre 2016 et 2021, contrairement à la plupart de ses voisins européens dont les résultats sont en baisse. Elle réduit ainsi l’écart avec la moyenne européenne, qui était de 28 points en 2016 et passe à 15 points en 2021.

Dans un communiqué publié le 16 mai, le ministère de l’Education nationale se félicite de « cette évolution positive », qui « confirme la priorité donnée depuis six ans par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse aux savoirs fondamentaux, conjuguée à l’engagement sans faille des professeurs, mais aussi les bénéfices pour nos élèves d’avoir maintenu les écoles ouvertes en France durant la crise sanitaire ». Il rappelle les « transformations engagées par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, depuis sa nomination pour rehausser le niveau des élèves français » : par exemple, « plan pour l’école maternelle », « consolidation et renforcement du cycle 3 (CM1-CM2-6ème) autour de la lecture, de la compréhension et de la pratique quotidienne de l’écriture », ou « heures de soutien supplémentaires à l’école primaire dans le cadre du pacte enseignant ».

« C’est l’effort des enseignants surtout »

Sur Twitter également, le ministre a souligné la progression de la France, qui « gagne 3 points à l’évaluation PIRLS, quand les pays européens en perdent 11 en moyenne ».

« Nos efforts paient : poursuivons et intensifions notre action pour les savoirs fondamentaux », a ajouté le ministre, suscitant l’ironie de certains enseignants.