Le 17 mai dernier, le média Politis révélait le projet du gouvernement d’instaurer un service national universel, à l’initiative des enseignants de lycée, en classe entière et sur le temps scolaire. Il s’agirait d’un dispositif de volontariat destiné à « aller progressivement vers la généralisation du SNU » et qui s’ajouterait au SNU actuel (auquel les jeunes peuvent déjà s’inscrire individuellement).

Des « séjours de cohésion » pour les Seconde

Dès la rentrée 2023, les enseignants de lycée pourront ainsi inscrire leurs élèves de Seconde à un « séjour de cohésion de 12 jours, en uniforme et sur temps scolaire » (le séjour de cohésion est la première des trois phases proposées pour le SNU actuel). Ces candidatures seront possibles dans le cadre de projets pédagogiques « d’engagement » menés par les enseignants en question avec leurs classes – et pour lesquels ils recevront par ailleurs une rémunération… grâce au pacte enseignant.

Le gouvernement considère la possibilité pour les élèves de refuser la participation à ce séjour, selon les informations de Politis. Néanmoins, cette expérience valorisera les dossiers Parcoursup des élèves y ayant participé.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux enseignants et syndicalistes de l’Education Nationale ont réagi à ces informations :

Image homepage : Getty