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A partir de septembre 2022, les assistants d’éducation employés en CDD depuis 6 ans auront la possibilité de signer un CDI avec le recteur d’académie. Selon un décret publié au JO du 11 août, les AED sont maintenant « recrutés par des contrats d’une durée maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d’une période d’engagement totale de six ans ». Le décret précise que « lorsqu’un nouveau contrat est conclu avec une personne ayant exercé pendant six ans en qualité d’assistant d’éducation, ce contrat est à durée indéterminée ».

Le décret prévoit également que « l’assistant d’éducation bénéficie au moins tous les trois ans d’un entretien professionnel conduit par le chef d’établissement dans lequel il exerce entièrement ou majoritairement ses fonctions ou par le conseiller principal d’éducation par délégation », ou, s’il exerce dans une école, par le directeur. « La rémunération des assistants d’éducation bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée fait l’objet d’un réexamen au moins tous les trois ans au vu des résultats de l’entretien professionnel », indique le texte.

Si les syndicats se réjouissent de cette avancée pour les AED, ils estiment qu’elle n’est pas suffisante pour les personnels.

« Si le CDI peut constituer un début de réponse aux problématiques d’une partie des personnels en contrat AED, il ne constituera pas en l’état une solution suffisamment ambitieuse », souligne ainsi le Snes-FSU.

Pour Sud éducation, « cette première avancée ouvre des perspectives et doit constituer un point d’appui pour les luttes futures. La mobilisation inédite de ces dernières années doit se poursuivre pour gagner un véritable statut de la fonction publique, des augmentations de salaire, un droit à la formation », affirme le syndicat.