Lors d’un entretien pour Les Echos le 8 août dernier, le ministre des Comptes Publics Gabriel Attal a annoncé un budget 2023 de 339 milliards d’Euros pour l’Etat. Une partie de cet argent sera consacrée aux ministères de l’Education, du Travail et des Solidarités, qui verront leur budget augmenter de 12,5 milliards d’euros. Une augmentation « inédite » de 11,4%, a-t-il précisé.

Gabriel Attal a notamment parlé d’une « hausse historique » des crédits accordés à l’Education Nationale, à hauteur de 3,6 milliards d’euros. Une hausse qui doit être utilisée entre autres pour augmenter les salaires des enseignants : sur ce point, l’ex porte-parole du gouvernement a assuré que « l’engagement du président de la République de la poursuite de la hausse des salaires sera tenu et aucun enseignant n’entrera dans la carrière à moins de 2 000 euros net. »

Une hausse vraiment historique ?

Selon TF1 Info, cette hausse du budget est effectivement inédite sur ces 15 dernières années, bien que pour la DEPP « la part de l’enseignement scolaire dans l’ensemble des finances de la France » reste globalement « stable. »

Sophie Vénétitay, secrétaire générale Snes-FSU, a réagi à ces annonces pour France Info :

« On a appris à se méfier des mots et des effets d’annonce […] Ce sont des chiffres en valeur absolue, il faut voir ce que ça donne par rapport à l’inflation. Les annonces sur les salaires sont très loin du compte alors que l’Éducation nationale traverse une grave crise du recrutement »

Sur les réseaux sociaux, les enseignants sont plus ou moins convaincus par les efforts du gouvernement pour l’école :

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