Une salle de classe © Capture d’écran France 3 régions

Le 31 mars dernier, Emmanuel Macron annonçait la fermeture des établissements scolaires pour au moins trois semaines. Mardi 6 avril, le Président de la République s’est invité à un cours en ligne d’histoire-géo d’un collège des Alpes-de-Haute-Provence via la plateforme « Ma classe à la maison ». Il en a profité pour répondre aux questions des élèves sur la crise sanitaire et a assuré que le retour en classe aurait bien lieu le 26 avril en maternelle et primaire.

« C’est essentiel qu’on reprenne les cours »

Le calendrier annoncé lors de sa récente allocution télévisée serait bien maintenu. Emmanuel Macron l’a déclaré ce mardi 6 avril au Parisien en marge de cette visioconférence avec les élèves : « C’est essentiel qu’on reprenne les cours en présence pour les maternelles et les primaires le 26 avril, et pour les collèges et les lycées la semaine d’après. Je n’ai pas conditionné la réouverture des maternelles et des écoles, puis des collèges et des lycées, à des indicateurs sanitaires. Parce que ces trois semaines d’absence physique de cours sont déjà un effort important », a-t-il dit. Pour lui, « l’école est un lieu où le virus circule, mais ce n’est pas un lieu où le virus circule davantage. »

Néanmoins, selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, interrogé par le JDD ce 11 avril, la fermeture des écoles gagnerait à être prolongée après le 26 avril. Pour lui, il est nécessaire d’adopter une stratégie de « suppression du virus » avec des mesures plus strictes.

« L’arrêt des activités des adultes est important, mais un autre grand vivier est celui des écoles (…) Si les contaminations redescendent en France, il faudra maintenir l’effort au-delà des vacances de printemps »

Antoine Flahault

Le port du masque jusqu’à cet été

Le Président a aussi tenté de donner un horizon pour les semaines à venir. À un élève qui lui demandait s’il y aurait un nouveau confinement avant la fin de l’année, il a répondu : « je pense que, jusqu’à la fin de l’année scolaire, il ne devrait pas y avoir un nouveau confinement ».

En revanche, le port du masque sera toujours en vigueur, au moins à moyen terme : « Jusqu’à cet été, il faudra le porter au maximum », a-t-il prévenu. Enfin, le chef de l’Etat a assuré aux élèves que le brevet ne serait pas annulé en juin prochain malgré la situation épidémique.