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Alors que les contaminations à l’école continuent d’augmenter cette semaine, le syndicat de professeurs des écoles Snuipp-FSU a déposé ce mercredi un préavis de grève pour la période du 29 mars au 16 avril. Dans un communiqué publié ce jeudi, il dénonce « les inconséquences voire l’incohérence de la gestion de la situation, dans certains cas, par l’Institution ».

Impossibilité de respecter le protocole sanitaire

Selon le Snuipp, « dans un grand nombre d’écoles les conditions d’apprentissage sont fortement dégradées et nous assistons le plus souvent à une ouverture de façade qui ne garantit ni le respect du protocole sanitaire ni la continuité des apprentissages ». Il pointe notamment du doigt « les conditions de travail actuelles des personnels et notamment des directeur-trices qui doivent gérer l’impossibilité de respecter le protocole sanitaire, la pénurie de remplaçant-es, l’organisation de plus en plus chaotique de l’école ».

Dans une lettre adressée au DASEN, le syndicat ne réclame toutefois pas la fermeture totale des écoles, mais « le respect du protocole (notamment en terme de nettoyage), des moyens de protections suffisants pour les personnels », Dans leur communiqué, ils plaident également pour « la fermeture d’une école touchée de manière importante par le virus pour une durée minimale » et « la fermeture d’une classe dès le premier cas positif identifié ».

« La grève comme ultime moyen de protéger la santé »

Selon le protocole sanitaire actuel, une classe n’est fermée qu’à partir de 3 cas confirmés, sauf contamination aux variants sud-africain ou brésilien, pour lesquels un seul cas suffit.

« Puisque le ministère fait le choix de rester sourd aux demandes légitimes des personnels et du corps médical, les SNUipp-FSU d’Ile-de-France appelleront les personnels à la grève comme ultime moyen de protéger leur santé, celle des élèves et des familles », conclut le syndicat.