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Le protocole sanitaire en place dans les établissements scolaires a de nouveau changé ce vendredi 12 février. Alors qu’un renforcement avait été mis en place le 7 février dernier, le ministère vient d’alléger certaines mesures.

Une contamination au variant britannique n’implique plus la fermeture de la classe

Ainsi, en élémentaire, collège ou lycée, une classe n’est plus fermée automatiquement lorsqu’un élève ou un enseignant est testé positif au variant britannique, comme c’était le cas auparavant. Désormais, la règle est la même que pour la « souche classique » du virus, c’est-à-dire une fermeture seulement à partir de 3 cas confirmés. Le ministère précise que « selon l’analyse locale concernant la circulation de cette variante sur le territoire […], la fermeture de la classe pourra toutefois être envisagée dès le premier cas ».

En revanche, la fermeture de classe intervient toujours automatiquement dès le premier cas confirmé d’élève contaminé aux variants sud-africain ou brésilien. La fermeture est également imposée « dès qu’un élève est identifié comme contact à risque d’un parent, d’un membre de la fratrie ou de toute personne vivant dans le même foyer que lui contaminé par une variante sud-africaine ou brésilienne ».

Mais « l’apparition de l’une de ces variantes chez un personnel n’implique pas automatiquement la fermeture de la classe ».

Les enseignants ne sont plus automatiquement cas contacts

Autre changement, les enseignants (quel que soit leur niveau) ne sont désormais plus considérés automatiquement comme cas contacts si trois élèves d’une même classe sont testés positifs au virus.

Pour la souche classique ou le variant britannique, si trois élèves d’une même classe (« de fratries différentes ») sont positifs, « une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque ». Pour les variants sud-africain ou britannique, cette étude intervient à partir du premier cas confirmé.

« Le ministre ne trouve qu’un remède : casser le thermomètre »

Dans un communiqué publié le13 février, le syndicat Snes-FSU estime qu’ « alors que la fièvre monte, comme l’atteste le bilan du 12 février, le ministre ne trouve qu’un remède : casser le thermomètre ».

En effet, ces modifications interviennent alors que le nombre de classes fermées à cause des contaminations bondissait la semaine dernière dans les zones B et C.

Le syndicat rappelle « qu’un protocole sanitaire ne sert pas à produire des chiffres pour enjoliver un bilan ministériel mais à protéger les adultes et les élèves ». Il « exige que des règles plus protectrices soient appliquées en cas de variants ».

Sur les réseaux, les enseignants expriment également leur incompréhension.