
Comme chaque vendredi, le ministère de l’Education nationale a publié aujourd’hui son point de situation hebdomadaire des contaminations dans le milieu scolaire. Les zones A et C étant en vacances, ce sont les données de la seule zone B qui ont été communiquées. Le nombre de classe fermées est significatif.
1 195 classes fermées en zone B
Dans son point du vendredi 12 février, le ministère annonçait 1 599 classes fermées pour les zones B et C (la zone A étant en vacances). Ce vendredi, pour la zone B uniquement, on compte 1 195 classes fermées.
Depuis vendredi dernier, la fermeture de classe s’opère dès « un cas en maternelle, trois cas en école, collège ou lycée (Covid ou variant anglais) ou si l’élève est positif ou « cas contact » d’un de ses parents ou d’un membre de sa fratrie ‘variant brésilien ou sud-africain). »
Le protocole sanitaire ayant été allégé, un seul cas positif ne justifie plus de fermer une classe. Sur BFMTV, Jean-Michel Blanquer a précisé : « les autorités de santé ont pensé que c’était mieux de revenir au système précédent, c’est-à-dire la fermeture d’une classe en général quand il y a trois cas. »
66 établissements scolaires sont fermés sur les 26 765 de la zone B, soit 0,25% d’entre eux. La semaine dernière, les chiffres représentaient 0,22% des établissements des zones B et C. Sur les 66 établissements fermés, 24 sont situés dans l’Académie de Nancy-Metz, où les variants se propagent particulièrement vite.
Le nombre d’élèves contaminés s’élève cette semaine à 5 422 (+847 en 24h), toujours en zone B uniquement, contre 10 390 sur les zones B et C la semaine dernière. Quant aux personnels, ils sont 647 cette semaine à avoir été testés positifs.
Augmentation des contaminations d’élèves depuis la rentrée de janvier
Le ministère de l’Education nationale publie chaque semaine, depuis septembre 2020, les chiffres de contaminations du premier et second degrés réunis. Une semaine après la rentrée des vacances de Noël, ils étaient très bas. Depuis, ils augmentent, bien que la progression se soit un peu ralentie ces dernières semaines.
Une très légère baisse avait même été constatée pour les personnels dans le point de situation du 5 février : 1808 contaminations contre 1864 la semaine précédente. Cette semaine, les chiffres sur une seule zone semblent traduire une nouvelle hausse. Il faut maintenant attendre le retour en classe des trois zones pour voir si les vacances auront permis de freiner cette progression.
Des chiffres sous-évalués ?
Les 10 000 cas confirmés avaient été franchis la semaine du vendredi 22 janvier.
La semaine du 8 au au 15 janvier avait connu la plus forte progression : le nombre d’élèves contaminés était ainsi passé de 1958 à 7782 en une semaine, avec 1238 élèves contaminés sur les dernières 24h, de jeudi 14 à vendredi 15 janvier. Et du côté des personnels, on était passé en une semaine de 345 personnels positifs au covid à 1136.
Cependant, d’après un article du Monde publié le 17 novembre, les chiffres de contaminations communiqués par le ministère de l’Education nationale sont largement sous-évalués.
Les écoles restent ouvertes
Pour Jean-Michel Blanquer, interrogé sur France 2 jeudi 28 janvier, « il n’est pas du tout démontré que l’on se contamine davantage en milieu scolaire qu’en dehors ».
Alors qu’un troisième confinement se profilait, le ministre de l’Education souhaitait que les écoles restent ouvertes, sans pour autant exclure leur fermeture en cas d’aggravation de la situation. Dans sa conférence de presse, jeudi 4 février, Jean Castex a confirmé vouloir éviter à tout prix un confinement, qui, s’il devait avoir lieu, impliquerait impérativement la fermeture des écoles. A ce jour, le couvre-feu étant maintenu, les écoles restent ouvertes et le protocole allégé induit une fermeture des classes moins automatique.
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Ce qui se passe pour l’éducation nationale est valable pour tout le reste. Mensonges, manipulations et autosatisfaction lors des grands discours. Nos hommes et femmes politiques mettent à mal la démocratie dont ils vantent tant les vertus. Ils s’étonnent ou feignent de s’étonner du faible taux de participation des citoyens aux élections. Mais qui sont les véritables responsables ? Mais pas coupables bien sûr.Signaler un abus
Les contaminations ne sont pas rares mais la plupart des enfants ne sont pas testés même quand ils sont cas contact d une personne vivant dans le même foyer ainsi ils n entrent pas dans les statistiques…mais reviennent porteurs asymptomatiques et la contamination continue…Signaler un abus
Dans mon établissement, nous avons depuis le début de la semaine une dizaine de cas positifs et une trentaine de cas contact sur un effectif de 200 élèves seulement, il s agit d un des plus petits lycées publics de France, mais proportionnellement, nous sommes durement touchés. Il a fallu se battre, parents comme enseignants pour obtenir la fermeture de 2 des classes les plus touchées. Mais ça freine à l’échelle des échelles départementales !Signaler un abus