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Les écoles restent ouvertes, mais des campagnes de dépistage sont organisées pour surveiller la progression du virus dans les écoles. Sur le site d’education.gouv, le ministère de l’Education nationale explique le déploiement des tests antigéniques dans les écoles, en évoquant trois « schémas ».

Personnels, collégiens et lycéens

Ces trois schémas établissent les situations qui donnent lieu à un dépistage par tests antigéniques dans les écoles.

  • La détection de trois cas confirmés sous 7 jours dans un établissement donne lieu à des tests pour les personnels, collégiens et lycéens.
  • La priorisation des zones : « dans les zones où le virus circule activement », les personnels, collégiens et lycéens seront testés prioritairement.
  • En cas de « suspicion de présence du variant » et « sur avis des ARS », des tests seront réalisés auprès des personnels, collégiens et lycéens, mais également des écoliers qui le souhaitent « si l’ARS le préconise. »

Le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré il y a quelques jours que les campagnes de dépistage pouvaient descendre « jusqu’à l’âge de six ans, partout où ça fait sens ».

Ces dépistages auront lieu avec accord des responsables légaux et « en complément du contact-tracing » déjà mis en place lorsque des cas sont confirmés.

Tous les personnels travaillant dans un établissement scolaire, « quel que soit l’employeur » peuvent bénéficier des tests antigéniques, a également précisé le ministère. Les campagnes de tests sont organisées par les « autorités académiques » sur leur territoire, et les tests réalisés par des « personnels de santé volontaires du ministère de l’Éducation nationale. »

Des mesures insuffisantes ?

Bien que le gouvernement ait prévu un million de tests par mois pour les établissements scolaires, certains regrettent que des moyens supplémentaires ne soient pas envisagés au-delà des situations évoquées, notamment des tests salivaires qui permettraient de tester massivement les écoliers.

La mise en place d’un protocole renforcé à partir de ce lundi 18 janvier – préconisée par le conseil scientifique – a également provoqué des réactions de la part de personnels d’éducation, certains jugeant irréalisables les mesures imposées.

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