A quelques jours d’une grève contre la réforme des retraites très suivie dans l’Education nationale, le ministre Jean-Michel Blanquer adressait le 3 décembre une lettre aux enseignants. Ce message, ainsi qu’une interview donnée la veille par le ministre, ont suscité chez les professeurs beaucoup de réactions ironiques, énervées ou amusées.

En voici quelques-unes.

 

Dans sa lettre aux enseignants, Jean-Michel Blanquer confirmait « que ce nouveau système de retraite représenterait un progrès dans deux directions » pour les fonctionnaires : ils « cotiseront dorénavant sur toute leur rémunération, y compris sur leurs primes », et bénéficieront de « la reconnaissance de métiers pénibles, qui n’existait jusque-là que pour le secteur privé ». Concernant les enseignants, le ministre précisait que la mise en place du système universel s’accompagnerait « d’une revalorisation salariale permettant de garantir un même niveau de retraite pour les enseignants que pour des corps équivalents de la fonction publique« . Ces précisions faisaient suite à une interview donnée le 2 décembre par le ministre sur RTL, dans laquelle il indiquait qu’il était de son travail d’expliquer le sens du projet de réforme des retraites, certains étant en grève « parce qu’ils ne comprennent pas tout ».