examen lycée

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Alors que de nombreux enseignants déploraient le flou autour de l’organisation des épreuves communes de contrôle continu du bac 2021, le ministère de l’Education nationale a envoyé aujourd’hui aux lycées une note précisant les modalités d’organisation des examens.

Les premières épreuves entre janvier et mi-mars

Selon le site les Echos, qui a pu consulter le document, entre janvier et mi-mars 2020, les élèves de première passeront une première série d’épreuves en histoire-géo, LV1, LV2, et, pour la filière technologique, en maths. Puis, entre avril et mi-juin, ils auront une deuxième session d’examen avec les mêmes épreuves, plus le troisième enseignement de spécialité et l’enseignement scientifique en filière générale.

En terminale, ils passeront une troisième série d’épreuves entre mai et juin 2021, en histoire-géo, LV1, LV2, enseignement scientifique pour la filière générale et mathématiques pour la filière technologique. Ces épreuves se dérouleront dans le lycée d’origine des élèves, sous la surveillance d’un personnel de l’établissement.

Les équipes d’enseignants des disciplines concernées feront des propositions de sujets au chef d’établissement, à partir d’une banque de sujets qui ouvrira en décembre prochain. C’est ensuite au proviseur que reviendra la responsabilité de valider ces propositions.

Les copies seront corrigées par des enseignants de l’établissement (ils ne pourront toutefois pas corriger celles de leurs propres élèves), ou d’autres professeurs de l’académie. Une commission d’harmonisation sera organisée après chaque session, dans les académies.

« Un état d’impréparation inédit »

Cette clarification intervient après de nombreuses plaintes concernant le flou autour de ces épreuves de contrôle continu. Hier, le syndicat Snes-FSU réclamait justement l’annulation de la session de janvier, à cause du manque d’information, et de « la perspective d’une organisation locale qui fait éclater le cadre national du diplôme ».

Le syndicat avait rendue publique une enquête sur 981 personnels montrant « un niveau inédit d’impréparation et d’absence d’information sur le terrain ». Près de la moitié ignoraient par exemple qui choisirait les sujets distribués lors de ces épreuves.