ESPE Clermont-Auvergne

Dans la nouvelle loi pour l’école de la confiance adoptée le 30 janvier, les articles 10, 11 et 12 donnent naissance aux « instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation ». Les ESPE, qui forment les enseignants de la maternelle au lycée, changent donc de nom.

Dans ces futurs INSPE, le ministère de l’Éducation nationale entend peser davantage sur le contenu des formations, en ayant plus « d’impact sur ce qui se passera ». Au-delà de la dénomination, c’est une réforme de fond qui va « faire évoluer la qualité de l’enseignement », selon le ministère.

 

 

 

Quelle gouvernance ?

Dans ce sens, ces instituts, un par rectorat, bénéficieront d’une double présidence recteur-directeur d’INSPE. Les directeurs d’INSPE seront désignés par arrêté conjoint des ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Jusqu’à maintenant, la nomination du directeur se faisait sur proposition du conseil de l’ESPE. Dorénavant, l’INSPE sera présidé par le recteur, secondé par le directeur et trois autres personnes qualifiées. Ce rôle clé accordé au recteur illustre la volonté du gouvernement de renforcer son poids dans la gouvernance de ces nouveaux instituts.

Par ailleurs, la direction d’un INSPE pourra être ouverte à l’international et donc être assurée par un étranger, puisque Jean-Michel Blanquer souhaite mettre en place « un Erasmus des professeurs ».

Enfin, les volumes horaires des différentes disciplines, la place du concours ou la combinaison entre leçons et stages des INSPE seront précisés ultérieurement.