C’est leur quatrième grève cette année. Les AESH ont décidé de se mobiliser une fois de plus ce mardi 19 octobre pour réclamer de meileures conditions de travail.

Des revendications claires

Leur principale revendication : davantage de moyens pour l’école inclusive. Les AESH réclament des salaires plus hauts et l’accès aux primes, moins d’élèves à prendre en charge pour chaque accompagnant, une définition précise des missions, une reconnaissance du métier et une « formation qualifiante. »

Aujourd’hui, les AESH sont recrutés pour des contrats courts et leur rémunération, bien que récemment revalorisée, reste insuffisante faute de temps complets et de contrats longs : en moyenne, un accompagnant gagne entre 700 et 800 euros par mois. L’une des solutions envisagées par la profession serait d’obtenir le statut de fonctionnaires de l’Education nationale.

Les AESH souhaitent en outre la fin des PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés), qui doivent en principe organiser la « coordination des ressources » d’aides aux élèves en situation de handicap. Seul problème : ce dispositif permettrait surtout au gouvernement d’économiser des moyens en réduisant les heures de travail des accompagnants.

Sur Twitter, elles sont nombreuses à appeler à la grève :

Les AESH peuvent compter sur les syndicats du monde éducatif (dont certains sont à l’origine de la mobilisation) et sur leurs collègues enseignants pour soutenir leur action :

Depuis ce matin, des manifestations ont donc lieu partout en France :

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