La cloche a sonné pour près de 12 millions d’élèves ce lundi 1er septembre, marquant le lancement de l’année scolaire 2025-2026. La rentrée des enseignants a, elle, eu lieu vendredi 29 août. Pour l’occasion, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, s’est rendue ce matin dans une école élémentaire du 15e arrondissement de Paris, où elle a été accueillie par des élèves de CP et de CM1.

Plus tôt dans la matinée, la ministre a accordé une interview à RTL où elle a reconnu qu’il manquait « de l’ordre de l’équivalent de 2 500 professeurs », précisant que cela représentait « 0,7 % des heures d’enseignement ». Ce sont « des morceaux d’heures qui sont effectivement encore à pourvoir, notamment en langues, dans quelques établissements, dans quelques territoires », a-t-elle expliqué.

Un déficit qui reste préoccupant mais que la ministre a tenu à relativiser : « c’est moins que l’an dernier », soulignant que « 99,9 % des postes sont pourvus dans le premier degré », et qu’il n’y a « quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré ».

La ministre de l’Éducation nationale a également demandé « à renforcer les équipes de remplaçants pour qu’il y ait non seulement un professeur à la rentrée, mais que tout au long de l’année, il puisse y avoir un professeur devant chaque classe ». « Les rectorats sont mobilisés depuis des semaines », a-t-elle prévenu.

Enfin, plusieurs nouveautés marquent cette nouvelle année scolaire : une épreuve anticipée de maths au bac, des formations à l’intelligence artificielle via la plateforme Pix, l’introduction de modules d’éducation affective et relationnelle, le dispositif « Portable en pause », etc.

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