Les syndicats enseignants appellent à la grève et aux manifestations le vendredi 13 octobre 2023. Ils réclament notamment un meilleur salaire et un meilleur traitement.
Les syndicats accusent le gouvernement de créer « une école du tri social ». Image : Getty

Mardi 26 mars 2024, plusieurs syndicats enseignants ont appelé à « plusieurs jours de grève consécutifs » jusquà la grève du 2 avril afin de réclamer l’abandon du « Choc des savoirs ». Parmi les mesures visées, les fameux « groupes de niveaux » que le ministère de l’Éducation nationale souhaite appliquer au collège sont fermement rejetés.

Les syndicats Sud éducation, SNEP FSU, SNES FSU, CGT éduc’action, et FNEC FP FO appellent à inscrire la grève dans la durée par « plusieurs jours de grèves consécutifs ». Pour rappel, le « Choc des savoirs » est une série de mesures qui visent à relever le niveau des élèves. Sa mise en place devrait débuter en septembre 2024.

Une « école du tri social »

Les syndicats accusent l’ancien ministre de l’éducation nationale et désormais Premier ministre Gabriel Attal et Nicole Belloubet, actuelle ministre de l’Education nationale, de mettre en place avec ces mesures une « école du tri social. »

« Si le ministère a reculé sur l’usage du terme de ‘niveau’ pour parler des groupes mis en place en 6e et 5e, le cadre imposé est trop rigide et l’esprit de tri social reste dans le texte sur l’organisation des enseignements de français et de mathématiques », peut-on lire dans ce communiqué.

« Le gouvernement est fébrile »

Ce nouvel appel à la grève s’inscrit dans la continuité de celui du mardi 19 mars. « Nos organisations soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible » , assurent les syndicats. « Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes, au mépris de l’avis de la profession » , ont dénoncé les syndicats, jugeant cette publication « inacceptable et irresponsable. »

En plus de l’abandon du « Choc des savoirs », les syndicats exigent « une revalorisation salariale sans contreparties et davantage de moyens pour l’école public. »