Après la nomination de 14 ministres le 11 janvier 2024, la liste devait encore être complétée. C’est chose faite depuis ce jeudi 8 février : un communiqué de l’Elysée a dévoilé les 20 autres noms de l’équipe de Gabriel Attal. La liste compte donc 34 ministres, ministres délégués et secrétaires d’État. Parmi les « nouveaux visages » du gouvernement figurent Nicole Belloubet, ex-ministre de la Justice (2017-2020) : elle est désormais nommée à l’Education nationale et à la Jeunesse à la place d’Amélie Oudéa-Castéra qui, après de nombreuses polémiques, perd ce portefeuille seulement 4 semaines après avoir été nommée. Elle ne conserve que le volet des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques. Sur France 2, hier soir, Gabriel Attal a reconnu « un trouble, un malaise », expliquant ce changement à l’Éducation. Il a tout de même « rendu hommage » au « travail », à la « très grande rigueur » et à « l’engagement total » d’Amélie Oudéa-Castéra.

Professeure des universités et ancienne rectrice de Limoges et Toulouse, Nicole Belloubet devient donc la quatrième ministre de l’Education nationale nommée depuis le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron, en mai 2022. Elle devra ainsi porter la feuille de route éducative, avec notamment « le choc des savoirs ». Lors de son discours de passation de pouvoir, la nouvelle ministre a annoncé vouloir « agir encore et toujours » au service de l’école et « mettre en place un système qui réduit les inégalités sociales ». Nicole Belloubet a aussi promis l’instauration « très rapide d’un dialogue » avec les enseignants, qui ont récemment tenu deux journées de grève pour protester contre les mesures contenues dans le choc des savoirs et réclamer de meilleures conditions de travail ainsi qu’une revalorisation de leur salaire.

Du côté des syndicats, Sophie Vénétitay, enseignante et secrétaire générale du SNES-FSU, attend beaucoup de la nouvelle ministre et lui demande de revoir les priorités à l’Education nationale :

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