La plateforme Mon Master est ouverte depuis le 1er février. Elle est destinée aux étudiants bac+3. / Image Getty

La plateforme Mon Master est ouverte depuis le 1er février 2023. Les étudiants en 3ème année de licence ou déjà titulaires d’un diplôme peuvent désormais se connecter et avoir une vue d’ensemble de l’offre nationale de master des universités. 

L’objectif avec cette plateforme est “d’optimiser l’attribution des places, fluidifier les démarches et permettre une meilleure visibilité des places vacantes au sein des universités« , explique le site Service public.  

La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau promet dans une vidéo publiée sur son compte twitter, que c’en est “fini des multiples dossiers de candidatures papiers et des recherches sur les différents sites”.

L’idée est de faire de la plateforme Mon Master, un “guichet unique” qui centralise “l’intégralité des diplômes nationaux de master proposés par les établissements d’enseignement supérieur accrédités”.

De plus, pas d’inquiétude en ce qui concerne les différences de traitement dans les dossiers. La plateforme Mon Master ne sera dotée d’aucun algorithme. Contrairement à Parcoursup, où l’algorithme est fortement décrié car jugé pas assez transparent. Sur Mon Master, il n’y aura “pas d’algorithme ou quoi que ce soit de ce type” promet la ministre. « Les examens des candidatures seront faits par les enseignants des formations”.

Jusqu’au 21 juillet

Si la plateforme est ouverte depuis le 1er février, les candidatures elles, ne pourront être déposées qu’à partir du 22 mars prochain jusqu’au 18 Avril 2023.

Elles seront ensuite examinées par les équipes pédagogiques entre le 15 Avril et le 23 juin, jour où les candidats recevront leurs premières réponses.

A partir du 23 juin et jusqu’au 21 juillet, les candidats reçoivent les réponses des établissements pour leurs candidatures en formation initiale. Ils disposent d’abord de trois jours pour faire le tri et y répondre. 

A partir du 25 juin, ce délai est réduit à 24 heures.

Des délais considérés comme “très courts” par Eléonore Schmitt, porte-parole de L’Alternative, réseau syndical et associatif. Dans un entretien accordé aux Echos, elle estime que cela risque de « renforcer l’anxiété des étudiants ». « Choisir un master, c’est aussi choisir un lieu de vie, et cela alimente beaucoup de discussions au sein des familles », explique-t-elle.

De son coté, le ministère y voit une « procédure simple et efficace ». Il encourage les étudiants à ne pas s’y prendre au dernier moment, et à « affiner leurs voeux dès février« .