ChatGPT n’en finit plus d’étaler ses prouesses. Récemment, l’algorithme développé par la start-up OpenAi a par exemple passé avec succès un examen de droit américain. Dans un article publié en décembre 2022, nous avions tenté de comprendre comment l’arrivée de cet outil allait impacter le monde de l’enseignement, et notamment comment les enseignants allaient adapter leur façon d’évaluer les élèves face aux risques de triche qu’il présente. Un mois plus tard, enseignants et universitaires s’intéressent de plus en plus à ChatGPT et testent ses limites. Et les professeurs commencent à soupçonner certaines copies…

Des contre-intelligences pour détecter la triche

Pour maîtriser le phénomène, d’autres outils sont développés pour repérer ce qui relève d’une intelligence articielle ou non – les logiciels anti-plagiat ne pouvant pas le détecter. C’est le cas de Draft & Goal ou de Professorbob.ai, une deeptech mise au point par une start-up avec le CNRS et la SATT de Paris-Saclay, en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale. Outre ces nouveaux moyens, les enseignants pourraient se tourner vers des méthodes d’évaluation qui font davantage appel à l’oral, au travail de groupe ou à la créativité. Nombreux sont ceux qui se familiarisent avec ChatGPT pour l’utiliser comme outil pédagogique (par exemple en faisant travailler les élèves avec ChatGPT en exercant leur esprit critique).

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