Ce 4 novembre, le Conseil Supérieur de l’Education (CSE) a rejeté le projet de calendrier scolaire proposé pour les trois prochaines années (2023-2024 à 2025-2026) : en cause, de fortes irrégularités entre les périodes de cours.

Un calendrier déséquilibré ?

Le CSE – organisme consultatif composé notamment de représentants des personnels de l’Education Nationale – a ainsi voté à 46 voix contre (3 pour, 6 abstention, 6 refus de vote) le rejet du calendrier ci-dessous, relayé par la FSU :

Cette décision s’explique par certains déséquilibres. Le SNES-FSU déplore que « le ministère persiste avec un zonage en 3 secteurs » et pointe certains passages du calendrier : les trois zones devront successivement assurer une longue période de cours entre les vacances de printemps et d’été, « en dépit d’un discours annonçant une alternance de 7 semaines de cours et 2 semaines de congés. »

La zone C rependra ainsi le 22 avril 2024, pour n’être de nouveau en vacances que 11 semaines plus tard, les vacances d’été ne débutant que le 6 juillet suivant. Les deux autres zones seront confrontées à la même situation – pour la zone B en 2025, pour la zone A en 2026.

Pour le syndicat, le ministère privilégie les bénéfices des acteurs du tourisme, avec lesquels il doit composer :

« Le SNES-FSU a dénoncé cette hypocrisie, résultat de la pression de l’industrie du tourisme. »

Snes-FSU

L’avis négatif du CSE sur ce projet, bien que tranché, ne reste qu’un avis consultatif. La version officielle du calendrier 2023-2024, attendue des personnels de l’éducation comme de ceux du tourisme, devrait être annoncée début décembre.

Image homepage : Getty